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Dans la ville de Mbanza-Ngungu, située au Kongo-Central, un phénomène d’érosion menace plusieurs habitations de l’avenue Témoin de Jéhovah, où les sols, fragilisés par l’action des eaux de pluie, se détériorent chaque jour un peu plus.
Ne Trésor Ndoma, résident du quartier, nous explique l’origine de cette érosion : « La cause de cette érosion remonte à l’asphaltage de la route de Nsona-Nkulu, effectué par l’entreprise Afritheque. Cependant, les travaux n’ont pas été achevés comme prévu et aucune terrasse pour la canalisation des eaux n’a été mise en place. C’est cette absence de drainage qui a engendré l’érosion », précise-t-il.
L’érosion en question se trouve à quelques kilomètres de la route asphaltée de Nsona-Nkulu, à proximité de l’entrée de l’avenue Témoin de Jéhovah, une voie qui mène à la source de Kusukusu, en passant par le camp militaire Effatbell. Ce phénomène a pris une ampleur inquiétante, car il constitue désormais un point de convergence pour toutes les eaux pluviales provenant du quartier voisin de Nsona-Nkulu. Celles-ci s’accumulent, intensifiant ainsi l’érosion et menaçant les infrastructures situées sur l’avenue Témoin de Jéhovah.
Face à cette situation alarmante, les habitants de l’avenue Témoin de Jéhovah lancent un appel pressant aux autorités provinciales, les exhortant à intervenir rapidement afin de prévenir une dégradation supplémentaire de la zone. Les parcelles environnantes, déjà fragilisées, pourraient subir des dommages irréversibles si aucune action n’est entreprise à temps.
L’érosion qui menace l’avenue Témoin de Jéhovah à Mbanza-Ngungu est un problème structurel qui nécessite une réponse urgente des autorités compétentes. Si la cause première semble être l’absence de mesures de drainage lors de l’asphaltage de la route de Nsona-Nkulu, l’ampleur du phénomène est aggravée par l’accumulation des eaux pluviales. Cette situation met non seulement en péril la sécurité des habitants, mais aussi celle des infrastructures environnantes. Il est donc crucial que des travaux de stabilisation et de gestion des eaux de ruissellement soient réalisés dans les plus brefs délais afin de limiter les dégâts et protéger les habitants de ce quartier vulnérable. Les autorités provinciales doivent prendre conscience de l’urgence de la situation et agir avant qu’il ne soit trop tard.